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Playlist #S8 – En Boucle Spécial Paul Mc Cartney (avec anecdotes)

23 septembre 2015 - 2 - Playlists Speciales
Playlist #S8 – En Boucle Spécial Paul Mc Cartney (avec anecdotes)

Ah Paul! Il y en a des choses à dire sur le garçon!
Je profite de la chance de l’avoir vu en concert à Marseille le 5 juin dernier pour faire une petite playlist spéciale qui va comporter mes chansons préférées de ses différentes périodes : Beatles, Wings, en solo et sur cette dernière tournée en date.
En ce qui concerne les chansons au sein des Beatles, je me suis concentré sur des chansons écrites et composées uniquement par Paul (même si certaines sont signées Lennon/McCartney, elles sont uniquement de Mc Cartney).
Dans ma recherche, j’ai reparcouru la BD : Le petit livre Beatles –  Hervé Bournis – Dargaud que j’avais déjà lu deux fois tellement il est bien. Si l’histoire des Beatles et les carrières solo des Fab Four vous intéressent je vous le recommande chaudement, c’est très détaillé, bien illustré, il y a des critiques de tous les albums et en plus c’est drôle.

 » Un playlist spéciale à écouter en Boucle, en donnant tout mon amour pour un merle noir, en chantant dans mon sommeil d’or, j’ai porté le poids de la fin de ce groupe, même lorsqu’il était  en fuite malgré les say say say j’ai toujours gardé en tête les premiers jours… « 

All My Loving – The Beatles – 1963
(Pop)

Insouciante, joyeuse et mélodique, pour moi elle est typique de la première période des Beatles, lorsqu’ils jouaient encore en live. Pour la petite anecdote en 3 chiffres, les Beatles c’est 10 ans d’existence (60-70), 8 de carrière discographique (62-70) et 4 ans de concerts (62-66)…
Ce n’est pas forcément la période que je préfère mais certaines chansons sont tellement « faciles » dans le sens où c’est léger et ça s’écoute et se vit simplement le temps des 2 minutes qu’elles durent. (A ce propos, les premières chansons des Beatles étaient souvent assez courtes certainement car les radios ne sélectionnaient pas de chansons qui duraient plus de 3 min pour pouvoir passer de la pub). C’est également une chanson d’amour optimiste donc j’aime.

                                                                                                                                Coupe au bol pour tout l’monde!

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Blackbird – The Beatles – 1968

(Guitare acoustique)

Blackbird fait partie, allez j’me lance même si j’en ai aucune idée, de mon top 10 de mes chansons préférées all time!
Cette mélodie a un effet sur moi assez indescriptible, je suis d’ailleurs très conscient qu’on aime une chanson en grande partie à cause (où devrais-je dire grâce) au contexte, la période et l’état d’esprit dans lesquels on l’a découverte ou écoutée. Je n’en dirais pas tellement plus, c’est très subjectif. Les Beatles et en particulier Mc Cartney ont pour moi cette qualité d’associer des mélodies instrumentale et vocale extrêmement efficaces qui accroche l’auditeur ou alors c’est simplement le solo d’oiseau à la fin qui a un effet sur moi particulier un peu comme dans Loving You de Minnie Ripperton que j’ai cité dans la playlist 2.
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Golden Slumbers/Carry that weight/The end – The Beatles – 1969 

(Medley)

Alors Alors, on passe à une autre période des Beatles et ce petit medley n’est pas dénué d’anecdotes sympathiques!
Déjà l’album Abbey Road d’où est tiré ce(s) morceau(x) est assez mythique, premièrement c’est le dernier enregistré par les 4, John Lennon met fin à sa collaboration au moment de la sortie de l’album en septembre 1969 (qui prendra effet qu’en avril 70). Ensuite, la dernière chanson du dernier album des Beatles, s’appelle… The end.. chapeau! Mais non, attendez un peu après 15 s de blanc on a enfin l’ultime chanson du groupe « Her Majesty » la première chanson cachée de l’histoire du rock!!
Ensuite ce medley est assez remarquable, c’est en fait normalement un enchaînement de 16 minutes sur la face B du 33 tours (ne cherchez pas sur les Mp3 y’a pas de face B) de chansons composées par Lennon et Mc Cartney, très courtes, plus ou moins achevées et considérées comme un des coups de génie du groupe.
On regroupe généralement ces 3 dernières pour je ne sais quelle raison mais il s’avère que ça fonctionne super bien. J’aurais un petit mot pour chacune des 3 chansons car elles le méritent.
Golden Slumbers est à l’origine une berceuse dont Paul a repris les paroles trouvées dans un vieux recueil de partitions du 16 ème siècle sur le piano de son père, ne sachant pas lire la musique il a lui même composé sa version, la classe.
Carry That Weight, super entraînante, cette chanson témoigne de l’angoisse de Paul, qui va devoir porter ce poids d’être une superstar à quelques temps de la fin du groupe.
The End, possède une particularité, il aura fallu attendre la dernière chanson du dernier album pour entendre un solo de batterie de Ringo, c’est marrant. Ensuite, on a un enchaînement des 3 autres sur des solos de guitares dans leur style respectif, Mc Cartney, Harrison et Lennon, enregistré en direct les 3 se tenant côte à cote.
« et à la fin, l’amour que tu prends est égal à l’amour que tu fais », c’est par cette dernière phrase que la boucle est bouclée, depuis Love Me Do, You know I love You, la toute première chanson et celle-ci, il n’aura s’agit que d’amour et  il ne se sera écoulé que 8 ans…
 
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Band on the Run – Wings – 1973

(Rock Pop)

On passe à autre chose, la frénésie de Mc Cartney en matière de composition ne pouvait pas s’éteindre avec les Beatles! Paul Mc Cartney s’entoure des Wings pour continuer à produire de la musique et à tourner partout dans le monde. Pour cela il faut un minimum de qualité et même si je ne connais pas toute la discographie du groupe, cet album que j’ai découvert assez récemment est extrêmement bon! Tout l’album je précise. Et bien entendu ce titre en particulier, peut être le plus connu. Encore une fois quelques anecdotes entourent l’album, je les ferais de tête avec les imprécisions que cela risque mais j’ai la flemme de tout relire ce que j’ai lu sur cet album (y ‘a plus de 2 mois, oui je mets longtemps à écrire). Tout d’abord, Paul souhaitait enregister cet album en dehors du Royaume-Unis pour avoir un nouveau son et en se renseignant avec sa maison de disque, il s’est retrouvé à Lagos au Nigéria pour l’enregistrement avec son petit groupe. Au final, le studio n’était pas du tout à la hauteur des attentes de Sir Paul qui avait été mal renseigné et de plus juste avant le départ le guitariste et le batteur quittent le groupe à cause de tensions et certainement d’ego surdimensionné du taulier. Si bien qu’à la fin il ne restait plus que Paul, Linda sa femme et Denny Laine (Ok j’ai triché pour lui j’ai relu un truc, je ne me rappelais absolument pas de son nom). Qu’à cela ne tienne Paul sait tout faire, Denny aussi, 3 pistes seront tout de même enregistrées en Afrique et le reste de l’album en Angleterre.
Elle fait partie du type de chanson que j’adore car elle ne suit pas un schéma classique de couplet – refrain – couplet. On peu la diviser en 3 parties, la première est assez étrange, on ne s’attend pas à grand chose, on a une jolie guitare mais c’est assez mou, ça traîne un peu la patte. Mais ensuite on comprend que ça va dans le sens de la chanson, et notamment, la deuxième partie qui est beaucoup plus rythmée et rock avec un super riff. Dans cette partie il répète  » If we ever get out of here » (Si jamais on sort de là) petit clin d’œil à George Harrison qui avait l’habitude de dire cela lors des réunions pour signer les contrats tellement il trouvait cela chiant d’être enfermé dans un bureau, d’où le premier couplet mou où tout le monde s’ennuie entre 4 murs, l’espoir avec le deuxième couplet et enfin la délivrance dans la troisième partie où après une série de cuivre, ça y est la chanson démarre sous la forme d’une ballade enjouée, ça y est on est dehors! On peut crier sa joie! J’adore cette chanson, elle est synonyme pour moi de départ en vacances, on devrait plus souvent être on the run.
 
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Say Say Say – Paul Mc Cartney & Michael Jackson – 1983

(Rock Funk)

Un petit classique, qui permet de caser un peu de Michael dans ce blog 😉 J’aime bien cette chanson, elle traduit aussi pour moi la capacité de Mc Cartney de rester à la page, il va chercher Michael au moment où il accède au sommet (juste après la sortie de Thriller) même s’il n’est pas encore la légende planétaire qu’on connait. En plus, le clip est sympa, j’ai mis la version « ciné », c’est à dire qu’on a une petite scénette d’intro très sympa dans laquelle Paul est un arnaqueur avec son complice Jackson et il vendent une sorte de potion magique dans un décor de Farwest, j’aime bien cette époque, le début des clips musicaux à la manière de mini court métrage. et au delà de ça, la musique est terriblement funky! Les envolées de Michael sont énormes, bref, c’est toujours aussi bon.
 
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Early days – Paul Mc Cartney – 2013 

(Pop)

Alors Paul Mc Cartney en 2013 ça donne quoi, je dois dire que je ne me suis pas intéressé à la chanson avec Beyoncé, mais quand j’ai su que j’allais allé le voir en concert, je me suis un peu penché sur son dernier album en date (New – 2013) dont la tournée Out There marche depuis 2 ans. Je n’ai pas particulièrement de reproche à faire ni de compliment, c’est ma bienveillance normande qui parle surement. Disons que l’album c’est de la bonne musique mais je n’ai pas eu d’énorme coup de cœur, peut être excepté ce titre. Que l’on soit bien clair, ici je parle de coup de cœur à la première écoute, tout le monde connait ça, on écoute des milliers de chansons, parfois des nouvelles, certaines passent comme un courant d’air et d’autre vous font arrêter ce que vous êtes en train de faire soit pour monter le son, écouter les paroles, ou la shazamer et bien c’est cet effet que m’a fait cette chanson. Je ne l’ai pas shazamé car je savais que j’écoutais Paul Mc Cartney, mais j’ai mis le son plus fort. J’aime bien cette ballade et puis après l’avoir sélectionnée pour ma playlist j’ai voulu en savoir plus et j’ai découvert que c’est une chanson qui rend hommage à John Lennon, plutôt simple mais terriblement efficace. Le clip est très beau même si ça n’est jamais un critère pour lequel je retiens une chanson. Donc voilà, maintenant place au concert! 

BONUS

(Concert Marseille du 05/6/2015)

Alors je vais faire court, cet article est beaucoup trop long et j’ai mis beaucoup trop de temps à l’écrire. J’ai hésité à prendre des billets bien que poussé par quelqu’un qui m’est très cher, mais une belle promo et la chance de voir une légende ont eu raison de mon porte-monnaie pour le plus grand plaisir de ma dulciné fan de Paul. Avant d’aller voir Paul Mc Cartney en concert, je me suis un peu renseigné, j’ai lu quelques trucs, car la tournée existe déjà depuis 2 ans

J’ai lu quelques critiques : Paul n’a rien fait depuis 1970, il perd sa voix, il chante faux… « Bon déjà premièrement, je me suis dis, un peu de respect pour les seniors! »
« Et deuxièmement je me ferais mon idée en live »
C’était un grand moment, un super concert, le seul bémol serait pour moi le manque d’entrain du public qui est resté trop sage sur les 3/4 du concert, c’est dommage quand on saute et qu’on est que 2! Mais sinon tant la qualité musicale que visuelle sont au rendez-vous.
Quant à sa voix je la trouve justement usée mais le jeune homme a 72 ans, ça donne un côté authentique à la chose, je n’ai pas trouvé qu’il chantait faux et on ne peut pas lui reprocher de s’économiser. Il faut le voir, cet homme est un droïde, 41 chansons, 2h45 de show, guitare, piano, chant, 2 pauses de 30 secondes et pas une seule petite bouteille d’eau à proximité ! Avec la vie qu’il a dû avoir, pas des plus saine, je trouve ça exceptionnel! C’est vraiment un grand artiste.
Je vous laisse la set lit pour vous faire une idée avec éventuellement quelque commentaires de ma part 🙂
  1. Eight Days a Week (The Beatles song) : Gros démarrage!
  1. Save Us
  1. Got to Get You into My Life (The Beatles song)
  1. Listen to What the Man Said (Wings song)
  1. Temporary Secretary
  1. Let Me Roll It (Wings song) (with Foxy Lady)
  1. Paperback Writer (The Beatles song) Tentative de réveiller le public
  1. My Valentine Love
  1. Nineteen Hundred and Eighty-Five (Wings song) Super chanson injustement peu reconnue (Album Band on the Run)
  1. The Long and Winding Road (The Beatles song) La beauté de la chanson n’est pas altéré par le live et les années
  1. Maybe I’m Amazed
  1. I’ve Just Seen a Face (The Beatles song)
  1. We Can Work It Out (The Beatles song) classical!
  1. Another Day
  1. Hope for the Future
  1. And I Love Her (The Beatles song) emotion
  1. Blackbird (The Beatles song) #coeuraveclesdoigts
  1. Here Today
  1. New
  1. Queenie Eye
  1. Lady Madonna (The Beatles song) réveil partiel du public grâce à la belle interprétation
  1. All Together Now (The Beatles song)
  1. Michelle (The Beatles song) très rare en concert, un bonheur
  1. Lovely Rita (The Beatles song) son nom l’indique
  1. Eleanor Rigby (The Beatles song) classique parmi les classique
  1. Being for the Benefit of Mr. Kite! (The Beatles song)
  1. Something (The Beatles song)
  1. Ob-La-Di, Ob-La-Da (The Beatles song) gros craquage en double au sein d’une foule amorphe
  1. Band on the Run (Wings song) Suite du gros craquage puissance 2
  1. Back in the U.S.S.R. (The Beatles song) les pieds sont restés suspendus encore quelques minutes
  1. Let It Be (The Beatles song) Je l’ai vécu
  1. Live and Let Die (Wings song) Grosse explosion au propre comme au figuré, des feux d’artifices et le publics qui sort du coma sous l’impact
  1. Hey Jude (The Beatles song) Je l’ai vécu

    Rappel 1
  1. Another Girl (The Beatles song)
  2. Hi, Hi, Hi (Wings song)
  3. Can’t Buy Me Love (The Beatles song)
    Rappel 2
  4. Yesterday (The Beatles song) Je l’ai vécu
  5. Helter Skelter (The Beatles song) Du gros rock
  6. Golden Slumbers (The Beatles song) La sainte trilogie pour finir…
  7. Carry That Weight (The Beatles song)
  8. The End (The Beatles song)

#joie #heureux #çacestfait

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Cet article touche à sa fin, j’espère que vous l’avez aimé, j’ai mis très longtemps à m’y remettre pour diverses raisons cependant il est là et je suis content. Si quelqu’un veut partager son expérience d’un concert de Paul Mc Cartney qu’il lance le premier com’ !

Parce que la bonne musique ça se partage

Fred

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